Cet article est une contribution au laboratoire d’idées « Vers un monde meilleur ». Ses membres publient une fois par mois un article sur un thème commun. Ce mois-ci, le thème est « Communiquer sans parler », proposé par Blandine du blog Familles Connectées et son article « Somatisations, ce que les maladies de nos enfants nous révèlent ».
CAUSE DE DISPUTES N°1
C’est la première source de conflit chez les ménages : LE ménage. Demandez à n’importe quel couple : pourquoi vous disputez-vous ? Vous aurez 2 réponses :
1/ le ménage ;
2/ l’éducation des enfants
… Quant aux rapports parents/enfants, c’est exactement la même chose : “RANGE TA CHAMBRE ! Ne laisse pas traîner tes chaussures ! Accroche ta veste !”
Ce que dit notre manière de ranger à l’autre
Moi-même, je dois avouer que j’adore mon mari, mais si il y a bien une source de conflit entre nous, c’est celle-là. Lorsque j’ouvre un tiroir que j’ai patiemment rangé quelques jours plus tôt, et que je le retrouve sans dessus-dessous, j’ai l’impression qu’il me dit “je me fous de toi et de ta façon de ranger, de tout le bonheur que ça pourrait t’apporter. Adopter tes nouvelles méthodes de rangement me demande trop de concentration, alors tant pis si je piétine ton travail.” Du coup, j’ai l’impression d’avoir fourni un effort qui n’a eu aucun retour.
Mais si on interroge mon mari, vous pouvez être certain que lui, aura eu la sensation de fournir une attention particulière rien qu’en remplissant ce tiroir pour me soulager de la tâche “linge à ranger”. Pire, il avouera avoir beaucoup apprécié voir ses habits bien rangés. Et vous assurera qu’il a vaguement essayé de s’approcher de ma façon de ranger. Que ce “vaguement” représentait déjà un immense effort intellectuel d’adaptation.
En réalité, la question du ménage et du rangement, c’est pas son truc. Disons-le : il s’en fout. Il pose les choses là où elles sont. Et réussit à les retrouver des heures ou des jours plus tard. Quant à moi, pour trouver ces mêmes objets, touchés par mon cher et tendre, je suis obligée de lui demander où il les a posé. Jamais au même endroit … et il s’en souvient (presque) toujours ! Fascinant. Le problème, c’est que pour s’y retrouver, il faut être dans son cerveau.
Etre à l’écoute et s’adapter
Alors petit à petit, j’observe sa manière de vivre, et celle de nos enfants, et j’adapte le rangement, le mobilier, l’agencement.
Je sais que son bureau sera toujours un “vide-poche géant”. Je ne veux plus voir ce tas de bazar trôner au milieu du salon, mais je sais que je ne le changerai pas. J’ai donc décidé de lui construire un bureau-secrétaire. Ainsi, dès qu’il n’est plus à son bureau, on pourra fermer cette boîte à bazar pour enfin se reposer les yeux. J’ai même bon espoir que, lorsqu’il l’ouvrira, il soit choqué par la violente image qui s’offre à ses yeux, et décide de faire un peu de tri quotidien.
Quant à sa collection d’objets insolites entassée sur une étagère, j’ai choisi de la mettre en valeur dans une multitude de petites boîtes, comme des encadrements. Au lieu de vouloir tout supprimer pour avoir le salon zen et épuré dont je rêvais, je respecte son petit monde et le mets en valeur. En échange, je n’ai plus cette étagère immonde où se mélangeait poussière, objets de collections, objets du quotidien et même paperasse.
Quant à ma fille (3 ans), qui transforme notre salon, sa chambre, et toute la maison, en une véritable tornade en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, j’ai remarqué qu’en ce moment, son truc, c’était la dînette. Et que, dans sa chambre, la dînette était rangée dans un endroit peu accessible : il faut ouvrir un grand placard à jouet, dans lequel se trouve un module à tiroir, et dans 2 des tiroirs, tout un tas de dînette.
Résultat : le placard est toujours ouvert, le tiroir aussi, et la dînette est étalée dans toute la maison. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne peux pas lui demander de rester dans son placard pour y jouer ! Alors, sa manière à elle de nous dire que ce rangement est inadapté à ses besoins, c’est de l’étaler dans toute la maison.
J’ai donc décidé de lui construire une petite kitchenette sur roulettes , que j’ai placée à l’entrée de sa chambre, tout proche du salon. Ainsi, elle a la sensation d’être avec nous dans le salon lorsqu’elle y joue. Elle peut aussi la déplacer. Cette kitchenette est équipée de bacs de rangements ouverts dans lesquels elle peut ranger en se contentant de jeter. Magie ! Ma fille s’est tout de suite approprié ce nouveau mobilier, et c’est fini, la dînette éparpillée aux 4 coins de la maison !
Amour, joie, bonheur !
Faciliter la communication
Mais pour que chacun puisse trouver les objets qu’il cherche sans avoir à fouiller toute la maison, il est indispensable d’organiser un système de rangement selon des règles qui peuvent être comprises et adoptées par tous. Ainsi, chez moi, les objets qui disparaissaient le plus souvent étaient les ciseaux, et le scotch. On avait beau en avoir une demi-douzaine d’exemplaires, ils étaient sans arrêt disséminés aux 4 coins de la maison, et introuvables au moment où on avait besoin.
J’ai réorganisé mon bureau et ses multitudes de tiroirs, afin de trier ces tiroirs par thématique :
– “ce qui coupe” : cutters, ciseaux à papier, ciseaux de couture, ciseaux crantés…
– “ce qui colle” : colle à papier, à tissus, à bois, super-glue, ruban adhésif transparent, marron, à peinture, patafix …
– “ce qui attache” : trombones, punaises, élastiques, agrafeuse…
– “ce qui écrit”: stylos en tous genres, crayons…
– “supports à écriture” : papier, cartes, enveloppes, timbres…
– etc, etc
Avec ces nouvelles règles, j’ai retrouvé une harmonie, je perds beaucoup moins de temps à chercher ou à déplacer sans ranger, tout est fluide et évident, et donc beaucoup moins stressant.
Idem pour les “papiers” : rangés dans des tiroirs en carton étiquetés, ils sont faciles à trier, et nous avons beaucoup moins de mal à les retrouver. Et hop ! Une source de d’énervement en moins.
Se mettre à hauteur des enfants
Techniquement parlant, nos enfants en bas âge mesurent quand même plusieurs dizaines de centimètres que nous. Et pourtant, nous continuons à ranger traditionnellement, les verres dans des meubles hauts. Pourquoi ? Parce qu’effectivement, pour nous, tendre le bras pour attraper un verre est d’une facilité naturelle. Le problème, c’est que nos enfants, eux, doivent attraper une chaise, l’escalader, puis escalader le plan de travail, s’y mettre à genoux, tendre le bras, attraper un verre, le poser sur le plan de travail, descendre sur la chaise, descendre de la chaise, prendre leur verre. Puis pousser la chaise devant l’évier, remonter sur la chaise, et remplir le verre d’eau. Le poser, descendre de la chaise, et boire enfin. Tous ces gestes pour un simple verre d’eau ! Et le pire, c’est qu’en arrivant après eux dans la cuisine, nous sommes juste agacés par la chaise qui est restée devant l’évier et qui nous gêne. Il est temps de se mettre à la hauteur de nos enfants !
Pour ma part, j’ai réorganisé totalement les placards de la cuisine, ( au risque de perturber mon cher et tendre ) afin que mes enfants de 3 et 8 ans puissent mettre le couvert, se servir d’eau, et vider le lave-vaisselle, tous seuls.
– Les assiettes, les verres, et les bols, sont désormais à leur hauteur.
– Une petite carafe d’eau à la taille de leurs mains est accessible toute la journée.
Incroyable l’effet que ça a eu. Les enfants apprécient de mettre le couvert et vider le lave-vaisselle car tout est désormais facile. Ils ne me dérangent pas non plus pour un verre d’eau et je n’ai pas à craindre de cascades de leur part. Ces petites modifications ont effacé une source d’agacement et mes enfants se sont sentis écoutés.
Négocier les tâches ménagères et trouver un terrain d’entente
Comme j’adore avoir des tiroirs bien rangés avec ma nouvelle méthode de pli du linge, et ayant compris que cela demandait trop d’efforts à mon cher et tendre, nous avons conclu l’accord suivant : je m’occupe à 100% du rangement du linge, et il s’occupe à 100% du passage de l’aspirateur.
Ça tombe bien, j’ai horreur de cette activité.
En revanche, grâce à ma méthode plié-roulé, le rangement du linge est devenu pour moi une activité presque amusante, en tous cas déstressante. Jamais je n’aurais pensé y prendre un jour du plaisir. Bref : j’ai échangé la tâche que je détestais le plus, contre la tâche qui n’est plus une corvée pour moi.
Je n’irai pas jusqu’à dire que mon mari adore passer l’aspirateur, mais en tous cas, il ne fuit pas devant la machine, alors que la simple vue d’une corbeille à linge le fatigue d’avance.
Résultat : je profite de mes beaux tiroirs et je peux exiger un sol propre sans avoir à le nettoyer.
Faire son lit : le premier geste qui change votre journée
Dans ma vie d’avant, faire mon lit était bien la dernière de mes préoccupations. En retard tous les matins, ma seule obsession était d’arriver en courant à l’école avant que le portail ne ferme, puis foncer dans ma voiture pour m’engouffrer dans les embouteillages. Un jour, j’ai été déboussolée par une maman, qui courait elle aussi tous les matins, et qui me dit, devant le portail : “ oh lala, il faut que je repasse par chez moi, je n’ai même pas eu le temps de faire mon lit !” Sur le moment j’ai éclaté de rire, ne comprenant pas l’importance de ce geste. Et puis, ça m’a tellement interpelée , que j’ai décidé de m’y mettre moi aussi, pour voir ce que ça changeait.
Et voilà ce que j’ai compris : ce lit brouillon déterminait le reste de ma journée. Et au moment de me coucher, tout était toujours aussi brouillon.
Faire mon lit tous les matins signifie désormais : je me prépare, ma journée peut commencer.
Et lorsque je défais mon lit chaque soir, ce même lit me dit : voilà une grosse journée qui se termine, il est temps de se reposer. Good night !
Mon bureau est en bazar, c’est signe de créativité !
C’est longtemps ce que j’ai avancé comme argument pour défendre mon incapacité à inscrire l’activité “rangement” comme prioritaire avant de commencer à travailler. En réalité, si les créatifs sont souvent bordéliques, ce n’est pas ce défaut qui permet leur créativité. J’ai fini par admettre qu’un bureau vide m’offrait un champs de possibles lorsque je commençais un nouveau projet. Que tous les post-its collés sur le mur en face de moi, je ne les voyais plus. Qu’ils polluaient simplement ma capacité de concentration.
Commencer … et donner le virus
Etre génétiquement bordélique ne signifie malheureusement pas aimer et assumer le bazar. J’avoue, j’ai longtemps pesté contre le désordre de la chambre de mes enfants alors que mon bureau ne ressemblait à rien. :-D
Mais depuis que j’ai compris à quel point mon lit soigné, mon bureau vide, et mes tiroirs bien rangés, impactaient sur mon humeur et celle de mes “cohabitants” , j’ai décidé de reprendre en mains mon habitat !
Je n’ai pas encore, et je n’aurai probablement jamais, une maison de magazine, mais le rangement s’est inséré petit à petit dans notre famille comme une activité quotidienne. Nous nous déshabituons peu à peu au désordre …
Cette nouvelle attitude m’apporte une certaine sérénité et … oserais-je le dire ? oui. Du bonheur.
Et vous ? Etes-vous encore de ceux qui croient en l’existence du “bazar organisé” ? Les personnes qui cohabitent avec vous s’y retrouvent-elles dans l’organisation de ce bazar ?
J’aime beaucoup la notion de « être à l’écoute et s’adapter » dans un article qui traite du rangement. De mon point de vue c’est ce qui transformera le « rangement-sujet-de conflit » en « rangement-source-de-bien-être ». Il s’agit d’être à l’écoute de soi: « qu’est-ce qui est important pour moi? » et des autres « Ce qui est important pour moi, est-ce si important pour les autres? Qu’est-ce qui est important pour eux? »
C’est exactement comme cela que j’envisage mon métier d’architecte d’intérieur ! Etre à l’écoute de CHACUN : c’est la base pour une maison harmonieuse ! On ne peut pas toujours imposer nos règles, si ces règles ne résolvent que nos besoins en faisant fi des problématiques des autres. Mais en écoutant les besoins des autres, on peut écrire des nouvelles règles à plusieurs … et mieux s’assurer du suivi de ces règles ! ;-)
Article très riche et intéressant qui met en lumière la bienveillance de votre démarche.
Cela donne envie de rejoindre la formation au plus vite
merci Michiels ! avec grand plaisir pour vous accueillir au sein de l’Atelier H.O.M.E ! :-)
Super instructif d’avoir le déroulé de ton histoire : la situation de départ et comment tu as trouvé une solution durable et qui convient à tous ! Très utile, ce n’est pas qu’une liste de bonnes pratiques : c’est un vrai partage concret et transposable : merci!
Coucou Mailys,
Encore un très bon article dont tu as le secret…Je suis entièrement d’accord avec toi qu’il ne faut pas imposer son organisation à son entourage… et qu’il ne faut pas non plus subir le non rangement de leur part. Partant de là il y a un terrain d’entente à trouver. Chez nous c’est pareil, auparavant j’imaginais de super système de rangement, en donnant une place bien définie à chaque objet. Sur le papier c’était bien, rangé, propre.. mais 3 jours plus tard c’était différent !
Depuis je fais la chasse à ce qui traine et me demandant non pas la solution idéale, parfaite, mais celle que nous serons capable de tenir sur le long terme.
Per exemple je voulais une entrée bien rangée avec rien qui ne traine, nous avons donc un placard pour y mettre les manteaux et chaussures. Et bien chez nous c’est trop compliqué d’ouvrir le placard, de prendre le cintre, d’accrocher son manteau et de refermer la porte. J’ai donc acheté un porté manteau et tout est réglé :-), en 1 seconde le manteau est rangé !
Je suis d’accord avec toi qu’il faut éliminer les conflits provenant de l’organisation de la maison, il y a tant de chose à partager au lieu de se prendre la tête pour une histoire de rangement !
Haha ! Merci Charline ! Excellent, le coup du porte-manteau ! Oui c’est incroyable comme on peut se compliquer la vie des fois pour des gestes qui devraient être super simples ! Pour les jouets des enfants par exemple, je suis partisane des bacs ouverts dans lesquels tout est visible et à portée de main, l’enfant doit se contenter de jeter pour pouvoir ranger sa chambre rapido avant le dodo.
Complètement d’accord avec ce pragmatisme: Observer comment fonctionnent et dysfonctionnent les gestes quotidiens, trouver une solution commode et acceptable pour tout le monde.
… Et pour motiver le ramassage (ou le non-étalage) des petits bidules de jouets en plastique qui traînent toujours par terre, rien de tel que: « Attention, quand l’aspirateur-robot passera, il risque d’avaler vos petits bidules! »
;-)
Merci le robot.
Merci Dek pour ton témoignage ! Je ne m’y suis toujours pas mise, au robot-aspirateur, j’ai peur qu’il n’aspire pas les gros encombrants de mon mari ;-) Du coup c’est lui qui gère :-D
Comme ton billet me parle et à double titre :
– en ce moment, depuis que je bosse de la maison, j’ai l’impression d’être devenue « LA référente ménage » de la maison (en fait celle qui fait tout ou presque)
– je dis toujours dans mon métier que les deux sujets de disputes dans un couple c’est l’argent et l’éducation des enfants. Je pourrais rajouter le ménage maintenant !
Quand au fait de faire son lit tous les matins, ah oui, ça permet de mieux démarrer la journée, tu quittes ta chambre en te disant « haa mais c’est beaucoup mieux comme ça » (… aller, plus que la salle de bains et la cuisine…)
Ne te laisses pas faire Marina ! ;-) Oui c’est pas facile de faire comprendre que quand on travaille à la maison, la journée, on n’est pas à la maison, mais au travail ! Et que la machine à laver et le lave-vaisselle ne doivent pas faire partie de ce monde pendant ce laps de temps ! Perso j’exige que la cuisine soit rangée avant que tout le monde quitte la maison. J’emmène ensuite ma fille chez la nounou et quand je reviens, je file direct à mon bureau sans passer par la case cuisine ou lessive !
Ah toutes ces années à lutter contre mon côté bordélique et je dois dire que je suis super fière d’y être presque arrivée (je me laisse déborder de temps en temps dans ma chambre et beaucoup dans la cuisine mais c’est vite réglé).
En plus avant j’étais désordonnée mais ne supportait pas le bazar des autres, je ne m’y retrouvais que dans le mien ;)
Comme je me reconnais dans ce « quand on est un artiste c’est normal de mettre le bazar » aujourd’hui je sais que sur l’instant je peux me laisser aller et en mettre partout. Quand je cuisine et fais mes photos culinaires, j’ai besoin d’aller vite alors ça fuse partout. Mais l’important est de tout ranger dès que j’ai fini, ce qui permet effectivement d’avoir l’esprit clair pour passer à autre chose. Une maison claire pour un esprit clair!
Ah ben on ne se refait pas entièrement quand même ! Faut pas venir me voir non plus quand je bricole ! Il y en a partout ! je ne sais jamais où j’ai posé mon tournevis 30 secondes auparavant ! :-D Et le pire ? je bricole pieds nus ! bref l’artiste reprend ses droits ;-)
Bravo Maïlys !
Très bel exercice de style sur la psychologie du rangement, j’adore ! Je pense que tout le monde s’y reconnaît à un moment ou un autre ;)
J’aime l’ordre et à la maison tout le monde en met partout, moi y compris, en me disant « pas le temps », sauf que quand le « temps arrive », c’est pire, car c’est là qu’on perd vraiment beaucoup de temps, l’arroseur arrosé :D
Pour avoir testé certaines de tes astuces (mettre à portée des enfants, adapter aux besoins de chacun, de notre mode de vie, faire son lit au réveil), je valide à 100% !
C’est peut-être ça le secret, au fond, un peu de psychologie…
À bientôt
Christine
Super Christine ! Je suis ravie que tu aies pu tester et approuver mes astuces ! Cela prouve que c’est possible ! Merci pour ton retour :-)
Hello Maïlys
Je te suis sur tout .
Il est évident qu’une meilleure organisation , adaptée à chacun permet à tous de vivre en harmonie .
Nous savons tous que notre époque nous asphyxie par des objets futiles qui nous rendent au bout du compte pas plus heureux voir même malheureux…..
Retrouver des vraies valeurs ensembles et non l’un contre l’autre .
C’est notre intérieur , dans notre Òm…. Home que cela commence .
Prenons le temps ….
C’est très joli, cette expérience de vie : comment en étant à l’écoute de ceux qu’on aime,( et sans vous oublier, ce qui est signe d’équilibre) construire peu à peu l’harmonie
Une leçon de philosophie : le rôle de la femme dans un foyer ( sans méconnaître la complémentarité masculin féminin )
Bravo vous donnez par votre récit un cap , et donnez envie je crois à d’autres de s’en inspirer tout en faisant leur propre chemin
Merci aussi car même étant grand mère ce » combat » ou cette aventure n’est jamais fini, c’est la vie !
Huuuum enfin un bon article ! Merci!
Je suis une maman pas organisé. Mais le désordre me perturbe car je perd du temps. Le désordre me… dérange ! .
Donc la 3 semaine de vacances… Je réorganise la maison et analyse le dossier. J’espère avancer, mais en tout cas merci ça va m’aider vos astuces!
Merci Jessy ! Et… bonnes vacances ! ;-)