Voilà bientôt 3 semaines que nous sommes enfermés à la maison, avec interdiction d’acheter autre chose que le strict nécessaire. Et paradoxalement, au lieu d’être posés à profiter du temps qui passe et déguster avec gratitude infinie, les légumes qu’on a dans l’assiette – en remerciant pour la première fois les agriculteurs qui les ont fait pousser et les commerçants qui les ont fait venir à nous … paradoxalement disais-je : je ne vois autour de moi qu’excitation et sur-excitation.
C’est à celui qui fera le plus de bruit :
- pour raconter à quel point on s’emmerde chez soi, mais qu’on le fait avec le sourire en essayant de vous faire rire,
- pour donner sa version à soi du corona virus, parce qu’on a fait ses recherches à soi pour vous aider à y voir un peu plus clair,
- pour dire qu’on l’avait bien pressenti, qu’on vous l’avait bien dit, qu’on avait essayé de vous prévenir, mais qu’on va quand même vous aider, parce que vous faites partie de notre communauté et qu’on veut faire partie de la solution,
- pour offrir du gratuit, du discount, de la “solidarité entrepreneuriale” façon « néo-blackfriday » en veux-tu en voilà pour faire face à la grande crise économique qui s’annonce.
Au milieu de tout ça, surgissent de temps à autre, une préoccupation grandissante pour les femmes* et les enfants battus qui vont vivre l’enfer pendant ce confinement, ou pour les sans-abris qui n’ont nulle part où se confiner. Mais surtout, un buzz sur les articles relayant l’explosion des divorces post-période de confinement en Chine.
(*mon mari me demande d’ajouter qu’il existe aussi des hommes battus.)
Je n’ai rien à vous dire, et rien à vous offrir.
La vérité, c’est que tout ce que j’aurais à vous dire en cette période de confinement, je l’ai déjà dit. Je n’ai rien d’autre à dire que le discours que j’ai toujours tenu depuis la naissance de ce blog :
Nous sommes des CO-HABITANTS, et nous n’avons qu’une question à nous poser : COMMENT FAIRE POUR COHABITER EN HARMONIE ?
Dans ce brouhaha ambiant, maintenant que vous êtes tous confrontés à votre maison et à votre capacité à cohabiter … il paraît tellement évident que j’ai une expertise à vous offrir, que je ne sais pas par où commencer.
Mais si vous lisez jusqu’au bout cet article, vous apprendrez peut-être :
- pourquoi votre 3e peau ne vous pardonnera pas de ne pas prendre soin d’elle
- pourquoi vous n’êtes pas qu’un habitant
- comment ne pas divorcer après 6 semaines de cohabitation forcée
- pourquoi vous ne vivrez – et n’habiterez- plus jamais comme avant
- pourquoi je ne vous ferai pas de cadeau.
VOTRE MAISON = VOTRE TROISIÈME PEAU.
Votre épiderme, tous les matins, l’hydratez-vous ? Prenez-vous soin de vous démaquiller le soir, de vous laver, de chasser les boutons, les rides, et les petits bobos ?
Pourquoi le faites-vous ? Et si vous arrêtiez, que se passerait-il ?
Les vêtements que vous portez, témoignent-ils de votre humeur du jour ? Vous sentiriez-vous à l’aise de dormir en tailleur ? D’aller au travail en pyjama ? De courir en Louboutin ? D’aller à un mariage en jogging ?
Vous avez touché à votre seconde peau : le textile par-dessus votre épiderme, qui révèle votre personnalité, votre humeur, et vous aide à être en accord avec vous-même.
Au-dessus de ces 2 peaux, il en existe une troisième : votre maison.
Elle enveloppe votre corps tout entier. Vous croyez l’habiter, mais c’est souvent elle qui vous habite et vous guide.
Considérer sa maison comme enveloppe, ce n’est pas simplement une question d’isolation phonique ou thermique.
Ce n’est pas non plus uniquement une question du décor que vous avez choisi.
Quand vous pestez après le bazar ambiant, après la vaisselle qui ne se fait pas toute seule, après la poussière qui s’accumule, après les petits jouets des enfants sous vos pieds nus, quand vous ne trouvez plus ce que vous cherchez … et que vous finissez par vous jeter d’épuisement dans votre lit, sans plus voir à quoi ressemble votre maison … Votre maison vous habite.
Quand vous prenez plaisir à préparer un bon repas, à le partager autour d’une belle tablée, à allumer des bougies, à vous asseoir avec un bon livre, à arroser votre plante verte … votre maison vous habite aussi.
Elle guide votre humeur, et votre capacité à vous détendre dans ce qui devrait être votre lieu de ressourcement.
Il ne s’agit pas uniquement de ménage et de règles de distribution des “corvées ménagères” à toute la maisonnée.
Votre maison est pratique, ou elle ne l’est pas.
Et même avec la plus belle décoration du monde, même avec une maison épurée : votre maison vous en fera baver, si vous n’avez pas réfléchi votre agencement en étudiant vos mouvements quotidiens dans le moindre détail.
Maintenant que nous sommes tous enfermés entre nos murs, je vois tous les jours des témoignages de confinés qui occupent leurs journées à faire le ménage.
C’est bien. C’est top. C’est la base.
Votre maison sera propre.
Mais après ?
VOTRE ÉNERGIE AU QUOTIDIEN.
Quand vous allumez, quand vous éteignez la lumière.
Quand vous coupez vos légumes.
Quand vous jetez vos déchets.
Quand vous ramassez le linge sale.
Quand vous rangez votre linge.
Quand vous vous installez à travailler.
Quand vous replacez votre tapis de bains.
Quand vous dosez le blush sur vos joues.
Quand vous rangez la chambre de votre enfant.
Quand vous rangez l’aspirateur.
Quand vous vous levez de table.
Quand vous entrez chez vous, et déposez vos chaussures, votre manteau, votre sac et votre journée.
Tous ces gestes sont-ils évidents, fluides, faciles ?
Circulez-vous de façon logique, sans effort, dans votre intérieur ?
Ou :
Vous est-il arrivé d’avoir besoin de lumière lorsque vous aviez les mains sous l’eau à votre évier, et que l’interrupteur était de l’autre côté de la pièce ?
Vous est-il déjà arrivé de vous bousculer parce que vous vouliez accéder à la poubelle sous l’évier pendant que votre conjoint faisait la vaisselle ?
Vous est-il arrivé d’abandonner votre aspirateur dans le couloir parce que trop pénible à ranger ?
Avez-vous déjà vu une corbeille à linge entraver votre chemin pendant plusieurs jours ?
Ce sont des petites choses. Des toutes petites choses. Des petites choses qui rognent depuis le réveil et jusqu’à votre coucher, votre dose d’énergie quotidienne.
VOUS N’ETES PAS QU’UN HABITANT : VOUS ETES AUSSI COHABITANT.
Il y a aussi toutes ces frictions qui à priori ne vous appartiennent pas.
La façon logique que vous avez, de ranger la vaisselle dans le lave-vaisselle … et qui ne correspond pas du tout à la logique de votre conjoint (que vous ne comprendrez jamais).
Les chaussettes sales qui n’atterissent jamais dans le panier à linge, sans que vous ne répétiez chaque soir la même demande.
Les sacs de courses qui s’accumulent parce qu’on les oublie à chaque fois.
Les marchepieds pour les enfants dans lesquels vous vous cognez les tibias.
Les machines à vider, l’organisation du foyer, la charge mentale.
Les objets et les meubles que vous n’aimez pas et auxquels tiennent vos cohabitants.
Bim.
On l’a touchée : la cohabitation.
Concevoir un logement avec un seul membre du foyer, c’est prendre le risque de concevoir un logement qui ne corresponde qu’à un seul membre du foyer.
Et souvent … ce sera sur les épaules de ce seul membre du foyer que reposera toute la charge mentale de la gestion de la maison.
Prendre le temps d’observer l’autre et de chercher à le comprendre, se mettre dans sa peau pour mieux communiquer, et se réunir autour d’une table, écouter les besoins de chacun.
Voilà la base de la base d’un projet de maison dans laquelle il fait bon vivre.
COMMENT NE PAS DIVORCER APRES UNE PÉRIODE DE CONFINEMENT.
Si vous n’êtes pas habitués à vivre ensemble H24, cette période de quarantaine risque de mettre à rude épreuve vos capacités à cohabiter.
Aussi, pour désamorcer les tensions, plutôt que d’argumenter votre vision et la liste de vos efforts non remboursés par l’autre, il peut être judicieux de prendre un pas de recul.
Plutôt que de pester : observer, interroger, analyser, comprendre, et ensuite … chercher des solutions.
La plupart des tensions qui naissent dans un foyer mettent en cause une organisation de la maison qui ne convient pas à tous.
En analysant les défauts de l’organisation de la maison, souvent, on réalise que l’agencement intérieur en est le reflet … voire en est devenu la cause.
J’ai en tête une famille qui m’avait appelée à l’aide pour solutionner un problème d’entrée qu’ils ne trouvaient pas pratique, sans trop savoir pourquoi. Leur demande était assez floue en réalité. Personne n’était capable de dire où était le vrai problème. Madame exprimait des besoins qui n’étaient pas les mêmes que Monsieur, et qui étaient à l’opposé des envies d’une de leurs filles. La tension était à son comble. En analysant l’agencement de la maison, j’ai rapidement pu réaliser qu’elle reflétait à 100% les tensions existantes.
- Madame se plaignait d’être seule à s’occuper des “tâches ménagères” et se sentait enfermée dans ce rôle. En observant l’agencement de la maison, tout ce qui regroupait les fameuses “tâches ménagères” était regroupé au même endroit : lave-linge, placard à aspirateur et serpillère, cuisine fermée, coupée du séjour.
- Monsieur se plaignait que Madame se plaigne. Il ne supportait pas le bruit et aspirait au calme. Son bureau était à l’opposé de la maison.
- Leur seconde fille se sentait rejetée et les rapports avec sa mère étaient très conflictuels. Sa chambre était située à l’entrée, face à la cuisine, et sa superficie était toute petite car elle était à la base destinée à être un bureau.
En ouvrant la cuisine sur le séjour, en rétrécissant l’entrée pour agrandir la chambre de leur fille, et en créant une buanderie proche de la salle-de-bains et un placard à ménage dans le couloir, on a pu ré-équilibrer la place et le rôle de chacun dans la maison et harmoniser les rapports familiaux.
Je vous parle ici de lourds travaux, mais parfois, revoir l’agencement d’une cuisine ou même sa façon de ranger son linge peut tout changer.
Mais si on ne fait pas ce travail de base, de savoir s’observer … il est utopique de croire que le dernier papier peint à la mode nous permettra enfin de nous sentir mieux chez nous.
VOUS NE VIVREZ PLUS JAMAIS COMME AVANT.
Une fois que vous aurez vécu enfermés dans votre maison pendant de longues semaines, privés de voyage, de sorties, et de shopping, il est fort probable que vous ne reprendrez pas la vie là où elle en était.
Evidemment, il est probable que dans l’excitation des premiers jours de sortie autorisée, les rues de toutes les villes soient en fête, et les terrasses des restaurants remplies.
Il est probable aussi, que les parcs soient envahis de pic-niques familiaux.
Mais il est également probable, qu’après un si long temps de confinement, la peur du contact de l’autre demeure ancrée. Que l’on prenne du temps à sortir à nouveau, à se faire la bise, à reprendre nos billets d’avions comme on prenait le métro.
Il est probable qu’après un temps enfermé chez soi à analyser notre maison sans pouvoir faire de travaux, on ait plutôt envie de se ruer dans les magasins de bricolage pour se préparer au prochain confinement.
Que l’on ait envie de reprendre le contrôle de notre maison et d’en faire un espace de bien-être plutôt qu’un lieu d’enfermement.
Il est probable que l’on ait enfin réalisé le rôle de l’agriculteur, le rôle du marchand, le rôle de l’instituteur, et que l’on ait envie de renforcer les liens locaux.
Il est probable que les plages turquoises au bout du monde n’aient finalement plus le même attrait, et que nous nous intéressions tout à coup à découvrir nos campagnes, nos paysages et notre patrimoine régional, avec plus de simplicité.
Il est probable que les plombiers, électriciens, maçons, peintres, soient nos nouveaux amis, artisans de notre bien-être à la maison.
Et dans cette nouvelle vie, il est probable que les architectes d’intérieurs deviennent les nouveaux coachs de vie.
JE NE VAIS PAS VOUS FAIRE DE CADEAU.
Je ne vais pas vous faire [plus] de cadeau que ce que j’ai toujours fait sur ce blog.
Je vais évidemment revenir à mes propres bases : écrire et vous communiquer ma passion, vous donner un peu de ce temps précieux que je réservais ces derniers temps quasi exclusivement à mes élèves de l’École HOME.
En revanche il est un cadeau que vous pouvez vous offrir :
Observez-vous, et préparez-vous à demain.
Préparez-vous à votre nouvelle vie.
Cette période est une période de transition, assurément.
Préparez-vous au pire, et faites-en le meilleur.
Préparez-vous … à aimer être chez vous.
“De la contrainte, naît la créativité”. C’est ce que j’explique aux élèves de la formation Méthodologie HOME. Plus un espace est complexe, plus le cahier des charges est précis … et plus la créativité pourra se développer et le plan devenir un espace où tout devient fluide et cohérent.
Plus votre vie vous paraît compliquée aujourd’hui, et plus vous pouvez en faire quelque chose de merveilleux.
J’ai vu une élève de l’École HOME changer de vie grâce au handicap de son fils, qui l’a challengé à changer de maison, à transformer cette maison en maison idéale, à apprendre à dessiner, puis à réaliser qu’elle n’était plus faite pour rester dans un bureau, et qu’elle voulait faire de ce nouveau savoir-faire, son nouveau métier.
J’ai vu une maman divorcée se nourrir de ses difficultés à cohabiter avec ses 4 enfants dans un appartement de moins de 60m², pour relever le défi d’optimisation de son espace de vie … puis faire le tri dans sa vie professionnelle et personnelle.
La vie ne leur a à priori pas fait de cadeau, mais elles se sont offert le cadeau de choisir d’être heureuses.
En commençant par reprendre en main leur troisième peau.
C’EST A VOUS.
Prenez soin de vous.
Prenez soin des vôtres.
Intéressez-vous à votre troisième peau : votre maison.
Votre maison n’est pas vouée à être une prison.
Faites-en votre lieu de ressourcement et de créativité !
Pour vous aider, je ne saurais trop vous conseiller de télécharger gratuitement le GUIDE H.O.M.E. : 10 questions à vous poser pour réussir votre projet ! (cliquez ici).
Si cet article vous parle : parce que vous êtes habitant(e), parce que vous êtes professionnel(le) de l’habitat, parce que vous aussi, vous pensez que l’avenir de la planète et de l’humanité commence dans nos maisons : partagez-le !
Cet article est magnifique !
Ravie qu’il vous parle ! <3
Cet article est magnifique.
Cela fait déjà un bon moment que l idée d accompagner des personnes en difficultés pour ranger, réorganiser leur nid, me travaille.
Votre article me parle.
Cordialement.
Chantal
Bonjour Maïlys, j’ai pris plaisir à lire cet article très adapté à notre situation actuelle ahaha, ça fait prendre un peu de recul.
J’ajouterais, en plus de prendre soin de notre troisième peau, de prendre soin de notre moitié :-)
Bon confinement !
Totalement Cédric ! C’est indissociable, surtout si « votre moitié » est votre cohabitante ;-)
Bonjour Mailys,
J’ai eu plaisir, moi aussi, à lire cet article. J’apprécie beaucoup cette perspective que tu promeus, qui met en avant la lecture de l’espace et celles des relations entre cohabitant.es, pour mieux comprendre ce qui se joue à un endroit et moment de vie.
En tant que géographe, cela me parle :) : c’est ainsi aussi que je vois les choses pour l’espace hors de nos chez-nous. Un espace où espace physique et espace relationnel se rejoignent et se conjuguent, parfois aussi se heurtent.
Par exemple, en concevant des rues dévolues uniquement aux circulations (en particulier auto, mais pas toujours), on oublie la possibilité de s’arrêter, de se poser, et parfois on rend très difficile la rencontre fortuite (que nous cherchons précisément à fuir ces jours-ci, il est vrai… Mais que nous recherchons habituellement, en visitant les cités antiques et leurs ruelles étroites où la vie se donne à voir, par exemple à Venise ou Bruges :)).
J’ajouterai une anecdote : fin février, de retour d’un long séjour dans la belle-famille à l’étranger, nous avons réalisé tout ce qui dysfonctionnait chez nous, et décidé d’acheter d’un coup des meubles et rangements (d’occasion of course ;)) dans lesquels nous traînions à investir depuis des mois (par crainte d’utiliser une enveloppe d’argent qui aurait pu finalement se révéler nécessaire ailleurs).
Notamment, nous avons placé un petit bureau dans notre chambre (c’est la seule 2e pièce fermée de l’appart’, à part la sdb), pour permettre à l’un et l’autre de pouvoir s’isoler et lire, travailler ou juste buller chacun.e de son côté… C’était le meilleur choix pré-confinement que nous ayons fait !! Sans le savoir, nous avons facilité grandement ce qui allait suivre !
Pour finir, 2 ressources que je partage, afin de commencer à penser « l’après » :
-https://www.arte.tv/fr/videos/084759-000-A/push-chasses-des-villes/ (pour penser une ville plus inclusive, avec Saskia Sassen et Joseph Stiglitz comme guides de réflexion)
-https://www.newyorker.com/news/our-columnists/in-the-midst-of-the-coronavirus-crisis-we-must-start-envisioning-the-future-now?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=onsite-share&utm_brand=the-new-yorker&utm_social-type=earned&fbclid=IwAR0uBJHE9mCfnPeGioCuDjyNV6IswKwnYR7iv0izqH35R71Q0W72JhmSENs (pour penser la société, et les modèles politico-économiques de l’après)
Merci de ce partage, et bonne co-habitation ;)
Merci beaucoup Maria pour ce partage et pour ces ressources ! En tant que géographe, tu ne devrais pas avoir trop de mal (voire même te régaler) à voir ta maison « en plan », « vue d’en haut », et d’analyser les gestes et circulations de ses cohabitants :-) Bravo pour l’achat intuitif du bureau ! Oui, c’est un excellent investissement d’investir dans sa 3e peau :-)
Magnifique analyse!!! Envie de chouchouter cette troisième peau.
Plus que jamais la fluidité et les espaces bien définis ont leur importance .
Au passage je note le petit détail de la poubelle de cuisine inaccessible quand mon mari fait la vaisselle ….ah ah ah et son rangement si personnel dans le lave vaisselle….c est son job, c est lui qui le dit…. Alors que son bureau est a l opposé de ses principes mais il a la chance d avoir sa pièce….moi je suis la nomade de la maison …..mais on cohabite très bien depuis 49ans je crois que si nous passons ce cap tous les deux nous pourrons aller plus loin
merci Frédérique pour ton partage :-D
Si vous arrivez à rire de vos différences de logique de rangement, c’est sûr que vous irez plus loin dans votre cohabitation :-)
Merci pour votre article, ce que vous dites me parle énormément.
Un (grand) changement nous attend
Ce confinement à révéler beaucoup de choses.
je dirais une fois de plus…ahhh enfin ^^ et oui, enfin, qu’il est bon de te lire, de sentir cette sincérité et sensibilité réelle pour l’autre, pour le monde qui nous entoure.
Pas de cadeaux pour des « cerveaux latents en attente que tout se fasse » mais belle et bien une réflexion sincère et invitant au changement pour que des graines germées puissent donner naissance à quelque chose de plus en conscience.
Merci Mailys, dans l’attente de te rejoindre en tant que HomerPro, je me régale et tout cela me conforte dans mon objectif.
Bonjour Barbara, quel beau message ! Je serai ravie de t’accompagner dans ton projet professionnel. Es-tu déjà membre de l’Atelier HOME ? (condition pour candidater à la suite HOMER PRO ;-) ) Car ne ne vois pas de Barbara parmi les membres ? Si ce n’est pas encore le cas, je te propose de nous contacter ici : https://optimisemonespace.com/candidature-atelier-home-pour-apprendre-larchitecture-dinterieur/
à très vite !
Bonjour Mailys,
Que cela fait plaisir de voir quelqu’un mettre des mots sur ce qu’on arrive difficilement à formuler ! J’ai l’impression me lire dans chaque post.
Je trouve qu’il est encore rare de trouver des architectes qui pensent la maison avec logique et ergonomie, en tenant compte de notre façon de vivre.
Bravo, et merci!
Merci Aurélie, oui effectivement l’étude approfondie des gestes et besoins quotidien de l’habitant n’est pas vraiment au programme des écoles, c’est pourquoi tu as cette impression. Chaque professionnel choisit ensuite de se former sur ce qui compte le plus pour lui, en fonction de ses valeurs :-). Personnellement, c’est d’abord en analysant ma propre façon d’habiter, ma propre maison et ma propre famille, que j’ai beaucoup appris !
Mailys, je me suis régalée à lire cet article. Tu m’as transportée. Merci pour ces mots, ces conseils et tout ce qui nous a offert.
wow, Merci Marie pour ces mots qui me vont droit au coeur ! (je découvre que tu lance un nouveau blog ? :-D )
J’ai adoré la lecture.
Je suis une éternelle convaincue de tout ce qui est écrit. Et cela fait un bien incroyable de lire cette philosophie. :)
Je déteste le rangement perpétuel, je n’aime pas les coins qui nous freinent et je regarde la source de l’accumulation pour éviter d’avoir à faire des tris et ménages du printemps ^^
J’aime tellement ça depuis mon enfance que j’avais créé mon entreprise pour accompagner en entreprise les personnes à élaborer la perception de leur place professionnelle, c’était tellement intéressant. Je m’étais également beaucoup intéressée au Feng-Shui miroir. Qui questionne justement de regarder selon les espaces, la relation que l’on a avec l’espace indiqué et ce à quoi cela renvoie. C’est un élément de compréhension et de dénouement des liens vraiment riche et intéressant pour quiconque prend le temps.
UNE chose a entaché ma lecture :
« (*mon mari me demande d’ajouter qu’il existe aussi des hommes battus.) ».
Je suis triste que dans un article d’une aussi bonne qualité, il y ait cette ombre masculine qui apparaisse pour ça, alors même que le confinement est aussi un marqueur d’explosion des violences masculines, sur femmes et enfants. J’espère au moins qu’il n’a pas donné son avis que sur ça.
Ca me fend le coeur cette tendance au #NotAllMen #MaleTears #Mansplaining et tous ces marqueurs de l’ego masculin touché.
« Si une personne vous parle des problèmes rencontrés par les hommes lorsque vous parlez de la violence vécue par les Femmes, demandez-leur la prochaine date de la réunion organisée pour en parler, demandez-leur la prochaine date pour aller marcher dans la rue, demandez-leur le nom d’une association créée.
Si vous avez une réponse, parfait. Partageons. Mais si vous n’avez pas de réponse alors vous saurez que c’était uniquement pour détourner le sujet (de façon volontaire ou non.)
Vous vous êtes levé.e.s pour aller marcher. Vous avez partagé, vous avez parlé (C’est courageux et c’est important!), vous avez manifesté, vous vivez ces violences au quotidien alors ne laissez pas quelqu’un diminuer ce que vous vivez.
Ne laissez personne vous faire croire que, parce que vous ne parlez pas aussi des problèmes rencontrés par les hommes, vous n’êtes pas très gentille, vous êtes égoïste, hystérique, misandre, vous voulez dominer les hommes, vous êtes mauvaise.
NON.
Vous méritez le respect ! Vous méritez l’écoute ! »
Waw, merci Christelle pour cette réponse.
Vous avez totalement raison, et c’est bien évidemment la réponse que je donne systématiquement.
Cette phrase était un clin d’œil à mon mari pour lui dire que j’ai bien noté qu’il se sentait battu.
Ma réponse préférée au « not all mens » est, je crois, celle de Baptiste Beaulieu : https://www.youtube.com/watch?v=rK0dg_DiB9E
Joie de vous lire !
Oui, je connais cette vidéo. Merci de la partager. Qu’un homme parle aux hommes, même si de nombreuses femmes ont déjà dit ce qu’il dit et que cela pose la question de la légitimité de la parole des femmes.
Mais les choses sont dites.
Merci.
Et encore Merci pour votre article absolument génial, car c’est ce sur quoi je désire terminer : vous et votre travail. :)
Très juste, notre maison c’est notre bien être, notre cocoon, notre vie. Quand on revient chez soi, on veut être en parfaite osmose avec notre habitation, se sentir bien et en sécurité, c’est bien notre 3è peau.
La fonctionnalité d’une maison est très importante, pour faciliter les déplacements et le rangement. Penser également au moment où nous allons viellir à ce que les choses soient plus facile même si c’est pas toujours l’objectif 1er.
Très belle article et conception de la vie.
Merci beaucoup
Bonjour Maëlys, je vous ai découvert il y a une semaine sur Instagram. J ai commencé à lire vos articles et visionner vos vidéos. J adhère beaucoup à votre façon de penser, de rédiger vos articles ou de présenter vos conférences. Votre article sur le confinement est tellement réaliste sur ce que nous avons tous vécu. Nous sommes nombreux à avoir pris le problème du confinement dans le mauvais sens ☺️. Je me suis reconnue sur plusieurs points. Merci pour votre article et votre ouverture d esprit.
Merci Maylis pour ce partage inspirant et si révélateur. Hate de vous entendre et de prendre des notes ce mercredi en visio.
Une maison c’est comme une carapace… une troisième peau comme vous dites.
Bonjour Maïlys. Merci de cet article et des mots posés sur des émotions parfois ressenties mais malheureusement pas toujours analysées ainsi. J’ai hâte d’assister à la conférence de demain.